Décidément, SDM s’en donne à cœur-joie en cette année de 13 lunes.
Après le froid glaciaire, les neiges quasi-éternelles, les pluies diluviennes, et avant les canicules meurtrières, voilà-t-il pas qu’elle s’amuse avec les orages ?
Salope !
En temps d’orages, les insectes deviennent agressifs, les mouches en particulier.
Dans les maisons, le mouchicide à coup de bombes insecticides est à déconseiller très vivement, ces saloperies sont beaucoup plus dangereuses que le tabac, pour la santé.
La tapette à mouche n’est dangereuse que pour les bibelots, si vous n’avez pas un minimum d’expérience.
Les vraies tapettes, (pas les copines à Chazot), c’est comme une raquette de tennis, mais plus petit, sans cadre en bois, et avec une queue plus longue. Il est là, le problème. La couleur.
Sans être tête de série dans ma catégorie, c’est un sport où j’occupe une place honorable.
Mais en début de saison, mes scores sont minables.
Les réflexes vieillissants, vous croyez ?
Et bien non, c’est à cause de la couleur de la queue. (Pas la mienne).
Dans le monde des insectes, la couleur jaune signifie : « danger », j’ai du poison. (Chez les poissons, c’est la couleur rouge).
Des fois, c’est vrai, des fois, c’est de la frime.
Ma queue, (celle de la tapette), elle est jaune vif.
Alors, dès que je la prends en main, bien sûr, je la bouge, et les yeux à mille facettes de ces fines mouches, (même les obèses), elles se sentent en danger, et s’éloignent à tire d’ailes en zonzonant, ce qui m’énerve encore plus, et me rend moins précis.
J’ai changé de couleur, j’en ai pris une marron, ça s’améliore.
L’année prochaine, j’en prends une noire, et je m’inscris à l’open de Rolland-Garros.