Bonjour à tous.
Bon, sur ce coup là, j’ai merdé.
J’ai mis du temps pour me rattraper aux branches, ne m’en veuillez pas trop.
Pour moi, le terme de « Bourges » n’est pas synonyme de « Bourgeois, ou Bourgeoises ».
Le Bourges, (j’y mets toujours un « S » de Majesté), c’est la pire calamité de l’Humanité.
Le Bourgeois, c’est quelqu’un qui habite le Bourg, (un village, une petite ville, ou un quartier dans une métropole), qui y vit paisiblement, en respectant tout le monde, et qui est donc respecté en retour.
Peu importe sa situation de fortune, riche ou pauvre, à condition d’être intégré dans la communauté, et d’y participer peu ou prou, c’est un Bourgeois.
C’est mon ami.
Le Bourges, il n’a pas plus de sous que vous ou moi, mais il veut faire savoir qu’il en a.
Avec ses sous, il achète tout. Le respect, l’amitié, et les meilleures places au restaurant.
Mais c’est toujours trop cher !
Ils font des grands sourires à la Boulangère, mais sont impitoyables si la petite commise a loupé le nœud de la ficelle de la boîte à gâteaux, ils n’auront de cesse de la faire virer, cette souillon !
Au resto, c’est l’apothéose !
Vous avez probablement des anecdotes à raconter, à ce sujet.
Moi, je peux vous raconter, en vrac, Johnny Halliday, Fernandel, Marie Laforêt, Luis Mariano, Richard Anthony, Brigitte Bardot, et beaucoup, beaucoup d’autres !
Les uns, ou les unes, étaient de vrais Bourgeois du monde entier, d’autres de sales Bourges.
Vous seriez étonnés de savoir qui est ou était qui.
Moins Peoples, plus terre à terre, j’ai eu l’occasion de travailler professionnellement pour une Communauté Emmaüs, et, en dehors, de leur donner une main bénévole.
J’ai donc pu juger sur pièce, et je suis trois fois d’accord avec Pauline concernant cette structure. MAIS !
Il y a toujours un « MAIS », il y a toujours des Bourges.
Des Salopards qui écrasent tout sur leur passage, non pour marchander un sou, mais pour marcher sur la déchéance des autres afin de rehausser leur prestige autoproclamé.
Je hais ces gens-là.
C’est pourquoi je me suis laissé entraîner par un écart de langage, que je ne regrette pas, mais je présente mes excuses à la brave ménagère qui a découvert les bienfaits d’une cocotte en terre.
J’espère qu’elle n’y fera jamais cuire un canard à l’étouffée !