Il m’arrive d’utiliser de la chapelure, parfois dans des recettes surprenantes.
On trouve, certes, de la chapelure industrielle en SM, très peu coûteuse.
Néanmoins, vu que j’ai une dentition « à la Popeye », je ne peux manger que du pain très frais, d’où beaucoup de restes.
Une partie, je la refile à ma Concierge.
Non qu’elle ait une dentition en céramique, ou que je la déduise des étrennes de fin d’année, mais elle a une sœur qui a une campagne avec des lapins, que ça lui fait ses choux gras. (vous suivez ?).
L’autre partie, je la coupe en tranches, grillées « blond » recto-verso.
Frottées d’ail, super pour la soupe de poisson, par exemple.
Mais à Chambéry, les poissons, ils y viennent à pied, je n’en fais donc pas souvent.
Alors, il me reste plein de croutons.
Je me les mets dans le robot, avec les couteaux rotatifs, et en avant la musique.
Pas très harmonieux, la zique, le Kenwood, ce n’est pas un ukulélé.
Tamisée au « chinois », enlevé, c’est pesé.
Economique, écologique, et sans conservateur. (Faudrait être con pour en ajouter).
En bocal fermé hermétique, plusieurs semaines, à température ambiante.
Si on a plusieurs bocaux, (on dit un bocau quand on n’a pas plusieurs bocals), on peut varier.
- Si, au départ, on utilise des tranches aillées, c’est idéal pour les tomates à la provençale, par exemple.
- Si, lors du concert symphonique, on ajoute des épices, comme du paprika, du cumin, du gingembre en poudre, ou alors des noix, des amandes ou autre chose, on obtient une chapelure personnalisée très sympathique.
NOTE : Pour obtenir un bon résultat, il faut faire tourner la machine plein pot, et longtemps.
Donc, si vous avez un voisin irascible qui possède un fusil de chasse, il est préférable de se servir au SM le plus proche.