Il faut la rouler sous les aisselles
MDR Cléo, j'ai failli m'étrangler de rire !
Je suis donc la seule a utiliser le dessus de la couscoussière comme les maghrébines ? Il faut dire que zhom m'a facilité les choses en me fabriquant un tamis en inox mailles fines, adapté au diamètre de ma couscoussière, ce qui fait que je ne dois même pas la chemiser d'une mousseline. Après usage, je rince le cercle inox, et je le met à sécher pour une future utilisation.
Le couscous est différent gonflé 2 fois à la vapeur du bouillon, il en prend tous les arômes et se gonfle tout en restant sec, contrairement à la trempette directe dans du bouillon, plutôt destiné à être mangée avec des fruits. Le couscous prévu pour accompagner une sauce doit être servi bien sec.
Je n'achète jamais la semoule de blé en grande surface, mais chez le boucher halal Tunisien de mon patelin, dont le magasin est un véritable "souk" en ce sens qu'on y trouve tout ce qui vient du Maghreb, de la couscoussière aux dates en grappes, citrons confits et aux fameuses patisseries coulantes de miel et d'amandes que j'adore!
J'achète sa semoule la plus fine, et avant d'y mettre la moindre goutte d'eau, je prépare les grains à recevoir l'eau et la vapeur du bouillon sans se coller et se transformer en bouillie, en les huilant longuement entre les mains.
J'adore faire ça, sentir les grains rouler entre mes mains huilées, ça me fait autant de bien qu'une séance de reflexologie des mains, et si je pouvais, je roulerais bien les grains avec mes pieds, mais la bienséance m'en empêche...(encore pire que les aisselles Cléo!) Bref, ça me rend tout bêtement heureuse de rouler les grains de couscous !
Quand ils sont bien huilés, je commence à humecter la semoule petit à petit en mettant un peu d'eau au creux des mains et en continuant à frictionner les grains pour éviter les grumeaux. Je fais au pif et humidifie jusqu'à ce que le couscous ait doublé de volume et me semble assez humide, et enfin, je le laisse reposer tranquille pendant 20/30 min.
Ensuite, je fait la cuisson à la vapeur du couscoussier pendant environ 20 min, en mettant un essuie mouillé autour du raccord bas/haut de la couscoussière pour éviter la perte de vapeur car elle est vieille et bosselée.
Ensuite, je recommence à masser les grains avec de l'eau chaude salée et du beurre fondu, pour décompacter les grosses mottes, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucun grumeau, là, c'est parfois douloureux pour les mains, car c'est très chaud! Je laisse un peu reposer, et je remets la semoule dans le haut du couscoussier juste le temps qu'elle soit traversée par la vapeur et réchauffée.
Et voilà, c'est terminé, mais qu'est-ce que c'est bon ! Les grains sont transparents, pas collants, à tel point qu'ils bougent les uns sur les autres dès qu'on remue l'assiette.
Parfois, j' ajoute des raisins secs réhydratés dans du bouillon chaud à la semoule et les fais gonfler ensemble dans le couscoussier, j'aime le contraste sucré/piquant.
J'aime tellement le couscous que j'en mangerais tous les jours!
Kristie
--Message édité par kristie le 07-03-10 à 13:31:53--
--Message édité par kristie le 07-03-10 à 13:33:54--
... et j'ai la flemme ...
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... j'ai fait un copié/collé pour mon dossier "cuisine" ...
) viennent dîner jeudi prochain, je vais donc mettre pour la 1ère fois un linge dans mon couscoussier et utiliser cette méthode 
je n'ai pas une perle à la maison pour me fabriquer un tamis en inox 
