Quand le NAC fait son cinéma.

23-09-2013 à 05:26:50

CINEMA
Introduction

Bien sûr, les joyeux papotages Nacous sont souvent entrelardés de sujets parfois sérieux, voire même graves, jusqu’à la philosophie, pour dire !
Mais point n’est besoin de « pondre » des posts aussi rébarbatifs qu’un rapport de la Cour des Comptes, et, de plus, en les agrémentant avec des icônes pertinentes, le plaisir d’échanger en est accru.

Mieux encore, en illustrant un texte par des photos, les récits deviennent plus « vivants ».
Les Nacous savent le faire, et ne s’en privent pas.
Diverses techniques sont possibles. Pour ma part, je considère que les solutions les moins compliquées sont les plus simples, donc, j’utilise Zimaginez, proposé par notre hébergeur.

Par contre, l’insertion d’une vidéo est beaucoup plus délicate, pour deux raisons :

1 – La solution proposée par notre hébergeur n’offre aucune fiabilité, il est donc nécessaire de passer par un autre hébergeur. N’importe lequel peut faire l’affaire.
Pour les Nacous rompus à cet exercice, pas de prob, pour les autres, je recommande la solution « Dropbox », préconisée par notre Capitaine Héra.

http://n.a.c.discutbb.com/sujet-283594-587668-45329-1-stockage-gratuit-et-partage-de-fichiers.html

Si vous vous heurtez à la moindre difficulté, n’hésitez pas à nous le signaler, nous mettrons en route un tutoriel EXHAUSTIF.
Pour ma part, j’utilise couramment Dropbox avec beaucoup de satisfaction.

2 – Il est rarissime de posséder une séquence vidéo directement inscrutable.
Il faut pratiquement toujours extraire une séquence courte, juste ce que l’on veut exprimer, en éliminant de la vidéo originale tout ce qui est superfétatoire. Mais sans la détruire.
Ceci s’appelle le « montage », et cela semble être du domaine des vidéastes professionnels, ou tout au moins très avertis, possédant des logiciels sophistiqués et une parfaite maîtrise du sujet.

Il n’en n’est rien, vous avez, dans votre ordi, tout ce qui faut pour réaliser des « clips » de grande qualité, sans rajouter quoi que ce soit, sans débourser un sou.
Il faudra juste préparer le « Cinéma », avec son « studio développement et de montage », sa « salle de projection », son « magasin de bobines », et son « coffre-fort » inviolable de trésors achevés, ou à faire.

Rassurez-vous, c’est très simple et rapide à faire, (juste quelques clics), et sera fait une fois pour toute.
Je me propose à vous guider pas à pas.
Le modus-operandi présuppose un niveau élémentaire des actions les plus courantes d’utilisation d’un ordinateur.
Cependant, si le moindre détail vous chagrine, n’hésitez pas à nous en faire part, il n’y a jamais de questions bêtes.
Pour chaque détail signalé, une annexe EXHAUSTIVE sera ajoutée, et, si vous tentez l’aventure, il vous suffira juste d’un peu de soin et d’attention pour devenir « Clipman » de grande classe, parole de Canard !

Note : J’avais commencé une série de « cours » à ce sujet, dans cette rubrique, mais c’était trop confus, trop alambiqué, trop long et indigeste.
Cette présente rubrique annule et remplace la précédente, avec suppression de tous les liens y afférant.
Mais pas de panique, plus on pédale moins vite, moins on avance plus rapidement.
  • Liens sponsorisés



25-09-2013 à 05:17:58


CINEMA
Construction du studio

Avant toute chose, nous allons construire un studio, que même à Cinecitta ou Hollywood, ils n’ont pas le même !
Note : Même si vous n’êtes pas très habile dans les manips Windows, n’hésitez pas à vous lancer, à la moindre difficulté, SPC (S.O.S-Pas-Compris), et une annexe spécifique et EXHAUSTIVE vous sera livrée franco de port et d’emballage.

Commençons par construire les murs, fixons-lui une enseigne, et décorons les murs. Quelques clics suffisent :
1 – Sur le bureau, ouvrez un nouveau dossier.
Voici les murs.
2 – Renommez-le à votre convenance. ( J’ai choisi « Ciné-Coin-Koin).
Voici l’enseigne.
3 – Changez l’icône.
Voici la déco de façade.

Note : Pas plus compliqué que ça, dix clics de souris, et c’est dans la poche.
A titre d’exemple, dans la même rubrique, j’ouvre un sujet « annexe », en expliquant chaque étape, pas à pas.
Cette méthode ne laisse rien au hasard, et ne demande aucune connaissance préalable, sinon de distinguer le bouton droit de la souris du bouton gauche.
Pour consulter l’annexe :

https://www.dropbox.com/s/6wlcywp0u6y2qrw/101-ANNEXE-%20Construction%20studio.pdf

Nous avons maintenant un joli studio, dans notre prochain sujet, nous allons l’équiper, avec salle de stockage, labo de développement, salle de projection, atelier de montage, et même un coffre-fort !
Boudiou ! Quel boulot !
Mais non ! Juste quelques clics, cinq minutes, à tout casser.

Remarque : Je conseille à tous les Nacous de mettre en place cette application, elle ne mange pas de pain, et ce n’est à réaliser qu’une seule fois.
D’autre part, cette appli est indépendante de votre système, et ne présente AUCUN risque de perturbation, à quelque niveau que ce soit.
Enfin, une fois terminée la mise en place définitive, cette application est transportable, ou peut être totalement supprimée, en deux clics, sans le MOINDRE danger.

Alors, Amis Nacous, même si vous n’êtes pas fana de vidéo, je vous engage à passer quelques minutes pour construire votre Studio, c’est amusant, et, chemin faisant, je gage que vous découvrirez des « astuces » inédites, qui peuvent vous être précieuses dans votre travail courant, aussi bien en bureautique qu’en multi-médiatique, ou autre chose.

A bientôt, j’espère !
25-09-2013 à 22:18:43


CINEMA
Architecture.

Nous avons donc construit notre studio, avec porte sur le bureau.
Ouvrons la porte (double-clic) pour visiter. C’est plein de vide, normal, c’est tout neuf.
Nous allons l’équiper, sans dépasser le budget prévisionnel qui est, rappelons-le, de 0 €, non extensible.

Mais avant, mauvaise surprise, la « pièce » (le dossier), ne correspond pas du tout à nos attentes.
Pas grave, on va redimensionner la fenêtre, et la mettre à sa place.

Lien annexe :

https://www.dropbox.com/s/56v3q8u06y93yn8/103-ANNEXE-Cin%C3%A9ma-Architecture..pdf

27-09-2013 à 02:32:55
CINEMA
Table de montage

Quelle que soit votre version Windows, l’application : « Windows Live Movie Maker » est installée sur votre système, il suffit d’aller chercher son icône, et de la placer dans le studio, le tour est joué.

Contrairement aux sales habitudes de Microsoft, la version est identique dans tous les systèmes Windows, ce qui rend possible ce didacticiel universel.
Note : Bien entendu, la version installée est en patois, mais on s’en arrangera. Une version Française a été développée, mais je déconseille vivement de la télécharger, elle est buguée .

Généralement, notre appli se trouve dans la liste : « Tous les programmes », mais avec Windows, les surprises sont toujours possibles.
Je donnerai en Annexe le moyen infaillible pour la trouver.

Une fois l’icône.exe repérée, il suffit de la copier dans la fenêtre « studio » (bouton Ctrl maintenu).
Note : Ne vous contentez pas de la déplacer, en cas de fausse-manip ultérieure, le dépannage, voire la réinstallation complète deviendrait difficile.

Lien Annexe :

https://www.dropbox.com/s/p5cvoaw20eeo287/104-Cin%C3%A9ma-Annexe-Table%20montage.pdf
27-09-2013 à 10:23:18


CINEMA
Aménagement

Nous avons placé la table de montage dans le studio, et, s’en même le savoir, nous l’avons branchée, de même que nous avons aussi installé une salle de projection, sans rien faire.
C’est magique !

Notre but est de faire des « clips » évocateurs, bien mis en forme et bien présentés. Nous pourrions commencer tout de suite avec les différentes vidéos déjà présentes dans l’ordinateur, mais cela présente l’inconvénient de faire des va et vient entre le « studio » et les différents répertoires, sous-répertoires, dossiers, sous-dossiers ou fichiers isolés, etc…

Il faudrait, pour cela, avoir une parfaite maîtrise de son arborescence, c’est élémentaire pour un Geek, mais pas du tout pour un Keeg.
Autre inconvénient, à la moindre fausse manœuvre de transfert de fichiers, des risques de destruction définitive sont possibles.
Sans compter qu’il faut chaque fois traverser le bureau, ça agace la Secrétaire, et, par rétorsion, elle ne fera plus le café.

Nous allons donc regrouper TOUT ce dont nous avons besoin DANS le studio, ainsi, nous le rendons totalement indépendant.
Quand il est ouvert, le bureau (et tout le reste) est fermé, donc, même si l’on fait des bêtises, aucun risque de perturber quoi que ce soit par ailleurs.
Quand il est fermé, il se fait oublier, juste sa « porte » dans le bureau, discrète, rappelle qu’il existe.

Pour éviter de tout entasser en vrac, (ce qui est générateur de bordel), nous allons l’ameubler judicieusement. Il nous faut :
- Un coffre-fort, pour y ranger les « pellicules ».
- Un meuble pour ranger les « bobines », c.a.d. les « pellicules développées ».
- Un autre pour stocker les « rushes ».
On pourrait y ajouter un frigo, un billard, une piste de danse et plein d’autres choses, mais on n’est pas là pour rigoler, on est sérieux, au NAC.

Cela consiste à créer trois nouveaux dossiers, de les renommer, et de changer leurs icônes pour éviter toute confusion.
En annexe, je fournis un exemple.

Lien annexe :

https://www.dropbox.com/s/n13jn2zm4ds3wls/105-Annexe-Ameublement.pdf
27-09-2013 à 14:38:54


CINEMA
Le photographe.

Nous avons fini notre studio, tout neuf, tout propre, bien rangé :
Trop bien rangé, le coffre-fort est vide, les armoires aussi, et même si la machine est branchée, en découpant du rien, même en tout petit morceau, on n’obtient pas grand-chose.

Pourtant, il y a plein de trucs dans l’ordi, qui pourraient servir. Quoi donc ?
D’abord, TOUS les fichiers vidéos, mais aussi TOUS les fichiers issus de PAO, DAO, graphisme, sons, et plein d’autres bidules.
Avec tout ça, un Geek peut réaliser des trucs déments.

Mais nous, les Keeg, si on essaye de toucher à un de ces machins, c’est sûr qu’on va foutre le feu à la baraque.
Notre ambition est de réaliser des petits clips sympas, juste avec sa WebCam, son caméscope, son APN ou son téléphone portable, sans chichis, et sans se prendre le chou.
Alors, fermons le studio, et allons demander conseil à Théophraste Hyposulphitte, le vieux photographe qui a acheté un ordinateur. Voici ses conseils :

- Les pellicules, ça n’existe pas en numérique. En fait, ce sont les FICHIERS issus des appareils de prise de vue, qu’il faut récupérer et mettre au coffre-fort, attention, c’est très fragile, et irremplaçable.
- Les FORMATS de FICHIERS issus des différents appareils sont très divers, et généralement inexploitable directement. Il faut donc les ranger dans le coffre-fort, tels quels, avant de faire la moindre opération.
- Ces FICHIERS doivent être convertis, ce qui s’apparente au DEVELOPPEMENT d’une pellicule, et rangée dans l’armoire : « Bobines ». C’est très facile, la Table de montage s’occupe de tout, quel que soit le format d’origine.
- De ces « Bobines », il faudra extraire les parties souhaitées, en découpant le « film » en petit morceaux utilisables. Chacun d’eux s’appelle un « Rushes », et sera rangé dans l’ « armoire » correspondante (le dossier). C’est aussi le boulot de la Table de montage.
- Pour finir, tous ces « Rushes » seront alignés dans l’ordre sur la Table de montage, et collés ensembles, les uns à la suite des autres.
- NOTE : En plus de ça, avec un peu de soin, la Table de montage permet d’ajouter des fioritures, comme un titre, par exemple, des transitions entre séquences, des effets spéciaux ou même des commentaires rajoutés.

On a failli abandonner, ça nous semblait trop compliqué, mais en fait, c’est tout simple, il suffit de bien comprendre chaque étape.
Il y en a quatre, à savoir :
1 – Extraction et stockage des « Pellicules » (fichiers).
2 – Développement et stockage des « Bobines » (fichiers formatés).
3 – Choix et stockage des « Rushes » (suppression des paries superfétatoires).
4 – Assemblage définitif.

Chacune de ces actions, (simples en soi), sera développée avec leurs annexes respectives.

Aujourd’hui, pas besoin d’annexe, on n’a rien fait, c’était juste pour y voir un peu plus clair.
Et ça tombe bien, c’est l’anniversaire de la Secrétaire, et le Patron est en symposium en Thaïlande, on va fêter ça entre copains.
30-09-2013 à 08:10:00
CINEMA
Les Pellicules.

Dans la pratique, nous utiliserons un des quatre systèmes suivants pour monter notre clip :
- Une webcam
- Un caméscope
- Un appareil-photo numérique
- Un téléphone portable.

Ces systèmes produisent des Fichiers, avec des « Formats » différents, mais, heureusement, nous n’avons pas besoin de nous préoccuper des formats.
Ces Fichiers seront rangés dans un répertoire bien précis, nôtre « coffre-fort ».
Ils sont semblables à une pellicule impressionnée, mais non encore développées.

Si vous utilisez une webcam ou un caméscope, vous devez savoir où se trouvent vos fichiers. C’est là où vous allez les chercher pour visionner vos œuvres à l’écran.
Note : Généralement, ce répertoire est un sous-répertoire du système de lecture, que nous ignorerons. Nous ne traiterons que ce sous-répertoire.

La manip est très simple :
On ouvre le studio, puis le coffre-fort, à droite de l’écran.
Ensuite, on ouvre le répertoire/sous-répertoire désiré à gauche, et, par glisser-copier, (touche Ctrl enfoncée), nous remplissons le coffre.

Puis nous fermons tout, nous n’avons rien dérangé, aucune perturbation dans le fonctionnement de l’ordinateur à craindre.

Pour les APN et les Téléphones-vidéo, c’est pareil, sauf que c’est différent. Nous verrons ça la prochaine fois, le studio est fermé, le café va refroidir, au bureau.

Lien annexe :

https://www.dropbox.com/s/05fisukmwly09a0/107-Annexe-Pellicules%20webcam%20%26%20cam%C3%A9scope.pdf
02-10-2013 à 05:45:26
CINEMA
Pellicules – Téléphones & APN

Les téléphones portables avec fonction photo-vidéo sont très nombreux, et élaborent des fichiers aux formats très différents les uns des autres.
Mais là aussi, nous n’avons pas à nous en occuper.
Note : Cette remarque est aussi valable pour les APN.

Certains modèles permettent l’ajout de micro-cartes SD, ce qui fait que l’on ne sait pas toujours si les fichiers sont stockés dans la mémoire de l’appareil ou sur la carte SD.
Le plus simple est d’explorer les deux, successivement.

Ils ont tous en commun l’obligation d’être branchés à un ordinateur à l’aide d’un cordon, généralement USB.
Par contre, les systèmes de gestion ne sont pas tous identiques, et pas toujours faciles à utiliser.
Nous tournerons la difficulté en les considérant comme des périphériques, et en les explorant comme tels dans le « poste de travail ».
Les photos et les vidéos se trouvent toujours dans un répertoire « DCIM ».

Une fois dans le répertoire, la procédure de « mise en coffre-fort » est identique à celle d’une webcam.
Note : Pour un APN, on procèdera de la même manière, soit par branchement, soit par lecture directe de la carte SD.
Les photos et les vidéos sont également stockées dans un répertoire « DCIM ».

Lien annexe :

https://www.dropbox.com/s/3e880ddnp6dikxa/108%20-%20Annexe-Pellicules%20t%C3%A9l%C3%A9phones%20%26%20APN.pdf
14-10-2013 à 09:43:15

CINEMA
Bobines – Développement

Nous avons placé différentes « pellicules » dans le coffre-fort, issues de nos propres prises de vues.
Nous pouvons en ajouter d’autres, n’importe quel fichier qui traine dans la bécane, et même des fichiers téléchargés.

Ils sont de formats divers, avec des noms à coucher dehors, et WLMM (Windows Live Movie Maker), ne traite que des fichiers au format : « .wmv » qui s’appellent : « Movie ».
Donc, avant toute chose, il faut convertir nos fichiers, et les renommer de manière compréhensible. Une vraie galère, semble-t-il.

Mais non ! Pas besoin d’avoir une collection de codecs, pour une fois, WLMM s’occupe de tout.
La manip, (que l’on peut apparenter à un « développement »), consiste à placer une pellicule du coffre sur la table de montage, et d’en effectuer une sauvegarde, que WLMM appellera systématiquement : « Movie », mais que nous renommerons à notre convenance.
Cette copie de sauvegarde sera convertie automatiquement au bon format, et nous la rangerons dans l’armoire : « Bobines ».

Important : La « Pellicule » restera dans le coffre, sans altération, et pourra donc resservir ultérieurement. Aucune précaution particulière n’est nécessaire.
Cette « manip » est essentielle, elle est la base de l’élaboration des « Rushes », du « Montage »proprement dit, et de la finalisation du « Film », chef-d’œuvre garanti.

Note : Certains formats peuvent se passer de ce « développement », mais nous l’effectuerons SYSTEMATIQUEMENT, car de même que la Nature a horreur du vide, Microsoft déteste la simplicité, il vaut donc mieux « développer » une pellicule qui n’en n’aurait pas besoin que de subir un « plantage » capricieux.

En fait, cette opération est très simple, en suivant le modus-operandi donné en annexe.

Lien annexe :

https://www.dropbox.com/s/6xnpprawi6i4hsi/109%20-%20Annexe%20-%20Bobines%20d%C3%A9veloppement.pdf

14-10-2013 à 09:46:18

CINEMA
Entracte

Quand on réalise un « film » numérique amateur, il est rarissime qu’il soit satisfaisant dans son ensemble, il y a obligatoirement plein de trucs superfétatoires, et supprimer les bons peut changer radicalement la physionomie du chef-d’œuvre.

EXEMPLE : Dans la cour de récré, pendant un quart d’heure, Le Bouillon filme, impartialement, un match de foot opposant l’équipe Rufus à l’équipe Nicolas.
Match passionnant, score : 54/38, sans compter les pénaltys non homologués.
Vous le regardez une fois, c’est marrant, mais si on vous le passe en boucle, il y a fort à parier que Ctrl+Atl+Supp n’est pas loin.

Pourtant, il y a des bons moments, comme quand Nicolas a marqué le 39ième but d’une superbe reprise de volée, que même Zidane, il en n’aurait pas fait autant.

Le Papa de Nicolas, il ne veut garder que cette séquence, il en fait un « Rush » vedette en supprimant tout le reste, surtout quand Nicolas a loupé la passe de Clotaire, vu qu’il a glissé sur la peau de banane que Alceste a jetée négligemment après sa troisième tartine.

Mais le Papa de Rufus, dans la même bobine, il veut extraire, tout de suite après, le moment où Agnan, (qui faisait l’Arbitre, parce que comme il porte des lunettes, on ne peut pas lui taper dessus), l’Arbitre s’époumone dans son sifflet pour refuser le but, au vu que Geoffroy, (libéreau de l’équipe Nicolas), ceinture Joachim, (dernier défenseur de l’équipe Rufus), pour laisser du champ à son attaquant, (Nicolas).
Mais comme il n’y avait plus de billes dans le sifflet, (le coupable ne s’est jamais dénoncé), le but a été validé quand même.

Le Papa de Eudes, lui, il veut juste supprimer l’instant où son garnement de fils subtilise la bille du sifflet, le reste, il garde tout, son garnement jouait dans l’équipe Nicolas.

Conclusion : Avec exactement le même fichier, nous avons trois reportages différents, courts, choc, (le poids des images), ce qui prouve que les gamins sont aussi tricheurs que les Footballeurs payés à coup de millions pour faire croire qu’ils sont sportifs.

Pour faire aussi bien que les journalistes spécialisés, nous allons donc choisir, dans la masse des évènements, les « moments-clef », à la recherche du « tournant du match », très différent de l’un à l’autre.
Pour cela, comme au cinéma ou à la télévision, nous ne garderons que ce qui nous intéresse, en découpant les séquences utiles, que nous appellerons « Rushes »
Ce n’est pas de la manipulation, mais du professionnalisme.

Mais il faut néanmoins « manipuler » les fichiers, c’est ce que nous allons apprendre.
16-10-2013 à 09:21:31

CINEMA
Les Rushes

Que ce soit un film d’animation, de création, de reportage ou autre, le principe fondamental est identique.
Le Cinéaste, (ou le vidéaste), filmera à sa guise ce qu’il a soit préparé, soit surpris dans l’objectif.

Dans le premier cas, il préparera des « scènes » indépendantes, avec un début, une suite et une fin.
Dans le second, il filme tout, et il découpera la pellicule en petits morceaux, chacun correspondant à une « scène » particulière.

Dans tous les cas, nous appellerons : « Rush » chacune de ces scènes indépendantes.
Note : Cette terminologie n’est qu’approximative, mais largement suffisante et évocatrice.
La suite coule de source, il suffit de coller les « Rushs » les uns à la suite des autres pour « monter » le film complet.

La « table de montage » de WLMM permet tout ça, (et plus encore).
Pour découper un rush, on place une « bobine » sur la table, on l’examine, on coupe le superfétatoire, en amont et en aval, on nomme ce qui reste, et on le range dans l’armoire.
Pas plus compliqué que ça.

Remarque : Pas besoin de se soucier des « chutes », elles se volatilisent toutes seules, sans même encombrer la corbeille. C’est magique.
Note : En cas de « fausse-coupe », aucune importance, la « pellicule » correspondante, dans le coffre-fort, reste intègre et permet de recommencer autant de fois que nécessaire.

Afin de faciliter l’apprentissage pour les « Keeg », nous travaillerons sur une « vidéo-échantillon », appelé « faune », normalement présente sur votre ordinateur. Si vous ne la trouvez pas, téléchargez-le :
https://www.dropbox.com/s/ayjkt15uhtywr4u/Wildlife.wmv

Lien Annexe :
https://www.dropbox.com/s/wbay1d9xzmn83q4/111%20-%20Annexe-Les%20rushes.pdf

16-10-2013 à 21:38:27

CINEMA
Montage

Le « montage » d’un film, qu’il soit argentique, analogique, virtuel ou autre, consiste à coller les rushs choisis dans un ordre déterminé.
Techniquement, c’est très simple, mais le choix des rushs, leur agencement, voire leur « mise en forme » peuvent avoir des significations très différentes, sinon contradictoires.

Reprenons notre exemple, celui du « Vidéo-échantillon », que nous avons en studio.
Il est évident que le Réalisateur a utilisé sept « rushs » indépendants, (que nous avons isolés les uns des autres), et qu’il les a collé à la suite pour réaliser son « échantillon ».

Marchons sur ses traces, reproduisons l’exemple tel quel.
La technique est très simple :
1 – Allumons la table de montage.
2 – Plaçons les rushs dans l’ordre.
3 – Développons le résultat, (Save-Movie), en le plaçant exceptionnellement sur le Bureau, la Secrétaire pourra se rincer l’œil, elle n’y verra que du feu.

Tout ceci peut sembler inutile, tout ce travail pour arriver à un résultat identique au point de départ peut sembler idiot.
En réalité, nous n’avons que suivi l’agencement initial de sept rushs projetant des courtes scènes de la vie animale en liberté.
En réalité, avec seulement ces sept rushs, nous avons 59115 possibilités, selon que l’on agence tout ou partie des rushs différemment.
Les possibilités augmentent exponentiellement si l’on utilise un ou des rushs plusieurs fois.

Les possibilités sont donc pratiquement infinies, dans la prochaine session, nous donnerons deux exemples très simples d’interprétations différentes, uniquement avec nos rushs initiaux.
Pour le moment, contentons-nous de plagier l’exemple fourni.

Lien Annexe :

https://www.dropbox.com/s/oejwhj92yabfr3o/112%20-%20Annexe-Montage.pdf
16-10-2013 à 22:53:25

CINEMA
Conception

Nous avons sept « Rushs » en magasin, (on dit Rushes en patois, mais on s’en fout), et en les utilisant tous, une seule fois, nous obtenons 5040 agencements possibles.
Nous allons en choisir une pour « raconter une histoire ».

En personnages, nous avons :
- Des chevaux qui galopent.
- Des oiseaux qui volent.
- Des oiseaux qui se reposent.
- Des oiseaux qui s’apprêtent à migrer.
- Des ploques.
- Une marmotte.
- Un paresseux.

Avec tout ça, imaginons un scénario.
1 – les oiseaux se reposent.
2 – Les chevaux galopent, ils dérangent les oiseaux.
3 – Les oiseaux s’envolent, laissant la place libre.
4 – La marmotte peut alors manger tranquillement.
5 – Les oiseaux, las d’être dérangés, se regroupent pour aller ailleurs.
6 – Le paresseux, réveillé par tout ce vacarme, peut se rendormir.
7 – Il rêve que les oiseaux iront jusqu’en Alaska, pour déranger les phoques, et lui foutre la paix.

Effectuons le montage exactement comme précédemment, nous obtenons le clip suivant :
https://www.dropbox.com/s/hjayjbtrktg11y6/La%20sieste%20troubl%C3%A9e.wmv

Certes, quand on connait l’histoire, le « clip » est évocateur, mais avouons que ce n’est pas très évident.
Avec quelques artifices, nous allons peaufiner pour en faire un « vrai film ».
Ce sera l’objet de notre prochaine séance.
17-10-2013 à 23:33:44

CINEMA
Variations

Nous avons déjà réalisé un petit clip, avec un scénario, (débile, d’accord, mais c’est pour l’exemple).
En suivant ce processus, (découpage + assemblage des rushs), ceci permet de réaliser ce que l’on veut, par exemple une partie de pêche avec sortie de l’eau du brochet, puis présentation du bétian sortant du four, avec Minet qui se régale avec la tête.

Réalisation : D’abord un plan général, au bord de l’eau, pour situer l’action.
Ensuite, filmer le geste auguste du Pêcheur qui lance sa ligne dans le jardin de Monsieur Brochet.
Puis zoom sur le bouchon qui clapote interminablement, sans le perdre de vue une seconde. (La fixation sur trépied est recommandée).

Si Monsieur Brochet décide de jouer la vedette, il vous avertira en attaquant le leurre, le bouchon plongera brusquement, et réapparaîtra aussitôt.
C’est le moment de prendre les choses en main, (décrocher l’appareil du trépied).

Si l’artiste n’est pas complètement affamé, à l’instar des chats s’amusant avec une souris, il peut lancer plusieurs attaques, avant « d’engamer », le pêcheur le saura en ne voyant plus réapparaître le flotteur, c’est le moment de « ferrer ».

C’est aussi le moment pour le cinéaste/vidéaste de changer de zoom et de place, afin de filmer le combat héroïque entre l’Homme et la bête, jusqu’à la victoire finale de l’un ou de l’autre.
Si tout va bien, le Monstre finira dans la filoche, scène d’allégresse, exhibition du trophée, fin de la séquence.
La suivante se fera dans la cuisine.
- - - - - - -
Il est évident que la réussite de l’aventure dépend de la bonne volonté de Nestor, (le Brochet, pas le Pêcheur), surtout de son entrée en scène, avant que la batterie soit à plat, ou la mémoire saturée.
Mais même si l’Artiste cherche l’Oscar du meilleur Acteur, la prise de vue sera néanmoins très longue, (et fastidieuse).
Il y aura, au décarpillage, beaucoup de déchet de pellicule, par exemple les tâtonnements de réglages, les à-coups lors des fixations/décrochage de l’appareil sur le trépied, etc…
D’autre part, la contemplation d’un bouchon qui se dandine pendant trois-quarts d’heure n’a rien de passionnant, il faudra couper sec !

D’où l’importance de bien dominer la technique de découpage des « rushs », dans cet exemple, fictif mais néanmoins réalisable, on peut réaliser un « film » passionnant de deux ou trois minutes, mais il faut avoir conscience que les prises de vues auront demandé un temps considérable, et que le visionnement de la totalité de la pellicule est absolument imbuvable.
- - - - - - -
Bien entendu, la pêche à la ligne n’est pas le seul sujet intéressant, nous avons abordé le cas avec la partie de foot filmée par Le Bouillon dans la cour de récré.

A vous de trouver des sujet passionnants, ils sont innombrables…
18-10-2013 à 00:41:26

CINEMA
Conclusion

Cette étude arrive à sa fin, ou à son début pour ceux qui voudraient aller de l’avant.
Je me suis efforcé à démontrer qu’il est possible de réaliser des clips/films, uniquement avec ce que chacun possède dans son propre ordinateur.

Le but initial est d’apprendre les techniques élémentaires, (à ceux qui ne les connaissent pas), pour réaliser une animation sympa, vivante, à intégrer dans des échanges virtuels, afin de souligner ou d’agrémenter un sujet quelconque, du futile au sérieux.

Mon modeste travail n’est que d’initiation, il n’est que première approche, à chacun de poursuivre et élargir son chemin à son désir, si désir il y a.

La prolixité démesurée de mes « cours » n’est qu’apparente, surtout dans les « annexes », où les illustrations occupent une place de choix.
Je me suis refusé à faire un « mode d’emploi », à apprendre par cœur, mais à décrire, en détail, chaque action élémentaire, qui trouvera sûrement des applications pratiques dans beaucoup d’autres domaines informatique.

Si je vous ai ennuyé, j’en suis désolé, c’est très compliqué d’expliquer des choses simples, et j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur.

Mais j’espère que cela servira, peut-être, à quelqu’un, ce serait ma plus grande récompense.
19-10-2013 à 18:58:31
Y'a plus qu'à...Quand j'aurais du temps libre...Dans un million d'années j'en ai peur.
Mais qui sait....
Pour l'instant Chéri assure et classe nos petits films soigneusement, c'est super de les passer de temps en temps sur le grand écran de la télé.

Héra
"La critique est aisée mais l'art est difficile"
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