Blague du jour ...

07-07-2012 à 14:03:22
Coucou les nacous ... allez, on rigole un peu !!!


C’est l’histoire d’un Allemand qui visite la France et qui s'arrête à coté de deux types qui attendent le bus. Il leur demande :
- Entschuldigung, bitte, sprechen sie deutsch ?

Les deux Français le regardent en silence sans broncher.

L'allemand leur demande :
- Spreekt u misschien Nederlands ?

Les deux Français ne bougent pas...

L'allemand essaye alors:
- Sorry, do you speak english ?

Les deux autres continuent à le regarder.

L'allemand:
- Parlare Italiano ?
Pas de réponse.

L'allemand:
- Habla usted Espanol ?
Toujours rien.

L'allemand hoche alors la tête d'un air dégoûté et s'en va.

Le premier français dit alors à l'autre :
- Tu ne crois pas qu'on devrait quand même apprendre une langue étrangère ?
L'autre lui répond:
- Pourquoi faire ? Ce type en connaissait cinq et ça ne lui a servi à rien !!!



Bon week-end !
La Castafiore
Ahhhh, je ris de me voir si belle en ce miroir...
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08-07-2012 à 19:13:10
Une petite polyglotte absolument authentique :

J’avais 22-23 ans, je me fais embaucher comme plongeur, (lavapiatti), dans un petit resto familial, (una trattotia), via (rue) Galatta, à Genova (Gênes).
La mère aux fourneaux, d’origine espagnole, avait des restes de sa langue natale.
Le fils faisait le serveur, et comme il avait passé des vacances en Angleterre, il baragouinait un peu cette langue de sauvages.
Le père, Calabrais, avait travaillé en Sicile, il se dépatouillait dans presque tous les patois de la Botte. Ils sont nombreux, et hermétiques l’un à l’autre.
Avec moi qui parle le Français, le Nizzarte, le Verlan et l’Argot de Belleville, il n’en faut pas plus pour se proclamer : « Restaurant Cosmopolite ». En Français.

Se pointent deux gros touristes, que je remets comme des Lyonnais garantis pur porc, qui demandent l’Interprète.
Je change mon tablier bleu dégueulasse qui me sert en cuisine contre un blanc immaculé.
Je m’approche de la table, et avant que je puisse ouvrir la bouche, le plus gros m’apostrophe :
- Toi, parlé un peu Français ?
- Si Signore.
- Bon. Les « tagliatelli al pesto », c’est bien des pâtes avec du basilic ?
J’opine.
- Certenamente, Signore.
- Bien. Mais c’est quoi, ça, « il prosciutto » ?

Le plus maigre, (il dépasse tout juste le quintal), ramène sa science.
- C’est pas ça le fameux jambon cru Italien ?
- Si, signore.
Le cachalot conclut :
- Parfait, envoyez la sauce, et que ça saute !

Je retourne à ma vaisselle, en me marrant comme un bossu. Je n’ai pas prononcé un seul mot Français, et les deux verrats ont l’air enchantés !
L’histoire pourrait s’arrêter là, mais attendez la suite !

Après avoir payé l’addition, (il conto), ils me font appeler. Changement de tablier.
Le pachyderme chope ma frêle menotte, y glisse ostensiblement deux mille lires à titre de « pourboire personnel », (une vraie misère soit dit en passant).
- Ah, ça fait vraiment plaisir de rencontrer un compatriote quand on voyage à l’étranger !
Il n’a pas ajouté : « chez les sauvages », mais le cœur y était.

Je me casse en deux, dans un salut atrocement servile, en espérant qu’aucun des deux n’ait jamais traîné ses grolles dans les Balkans.
- Pitchka Materin !

Ravis, ils prennent ça pour un compliment local particulièrement délicat, ce qui prouve qu’ils ne sont jamais allés plus loin que Berne, Capitale Mondiale des cochons gras à lard.
En réalité, il s’agit d’une insulte horrible, qui se traduit, à peu près, par : « La putain de ta mère ! ».

C’est beau d’être polyglotte !