Reproduction

20-02-2012 à 08:37:57
A la ferme, tout va bien, Chantefaux, il a encore gagné deux courses, le Pagu, il a renoncé.

Alors, mon pote, il me raconte ses souvenirs.
L’année dernière, à la ferme voisine, une cousine à la Juliette est venue y passer quelques jours de vacances à la campagne.
Elle vient de Paris, elle fait des études de « maneigement », il paraît que ça sert à accroître le rendement productif. C’est comme ça qu’ils causent à Paris.

Premièrement, elle compté les poules, il y en a septante-trois, (elle, elle prononce soixante-treize, c’est comme ça qu’ils comptent à Paris), et puis les coqs, il n’y en avait qu’un.
Comme elle est instructionnée, et en plus pour l’égalité des sexes, elle est allé au marché pour acheter septante-deux jeunes coqs, ça a foutu le bordel dans la basse-cour.

Puis elle a compté les vaches, il y en a six, mais pas de taureaux.
Elle est allé à la foire de Bonvoisin, mais là, elle a fait bredette, les maquignons, ils ne prennent pas la carte bleue.
Et en plus, même si sa Mégane a un grand coffre, ça aurait fait un peu juste pour le transport.

Ennuyeux, la Blanchette, elle a des transports d’affection, il faut la transporter chez nous, Ferdinand, il sait y faire.
Le Papé, il était au champs, la Parigotte, elle y trouve le p’tit Fanfoué, qui connaît la musique.

Le Ferdinand, il est bien content de retrouver sa copine, il lui monte dessus sans autre cérémonie. Selon la coutume paguse, Fanfoué guide l’organe d’amour, au grand dam de la Citadine.

- Mais ! C’est dégoûtant ! A ton âge ! Ton père ne pourrait pas faire ça ?
- A non, m’dame, je vous y assure, il faut absolument que ce soit le taureau !
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